Connaissez-vous ce mythe ? Ce monstre, celui qui fait peur, qui chasse sa victime et qui s’abreuve à la vie ? De ce vampire assoiffé qui, pour survivre, doit boire du sang humain ?
Ne trouvez-vous pas qu’il y a quelque chose de mystérieux dans ce personnage surnaturel ? Quelque chose dans cet aspect d’immortalité qui est fascinant ? Pensez-y un instant… vivre éternellement, passer d’une époque à une autre, assister à l’évolution des peuples et échapper à la mort!!!
Pendant plus de 20 ans, mon premier roman intitulé « Fairuka, Le doute » a été refusé dans plus d’une dizaine de maisons d’éditions me mentionnant toujours comme refus l’excuse suivante : “Les histoires de vampires, c’est dépassées.” Euuuu… QUOI !!??? Impossible ! Totalement inconcevable… Bram Stoker et son « Dracula » n’ont que 122 ans après tout!!!
Ce personnage, qu’est le vampire, a évolué. Il est devenu psychologue et attentionné à la vie qui passe. Il cherche davantage à se faire une place et à se projeter comme étant un justicier en quête du bien. Vous avez bien lu… le bien! Le vampire d’aujourd’hui est parfois bon, parfois mauvais, mais toujours selon les circonstances, ses désirs et selon sa soif d’être enfin complet. Finalement, il est le reflet de notre évolution.
Peut-être, et bien malgré lui, reflète-t-il nos propres pensées. Nous, peuple humain, qui avons à cœur ce grand besoin de faire changer les choses ! Le vampire ne vient-il pas rendre vivant cette possibilité, cette espérance de voir se transformer le monstre qui nous consume parfois, nous pauvres mortels ? Malgré les échecs, la douleur, les peines d’amour, la solitude et le rejet, il y a l’espoir. Et avec l’espoir, vient ce profond désir de s’unir à cette moitié qui nous comblera de bonheur. Le vampire ne fait pas exception à la règle. Sa conviction, dans sa recherche de cette dévotion éternelle, lui donne un second souffle.
« Les vampires, c’est le fantastique ! C’est l’irréel qui nous insuffle des émotions contradictoires. On l’aime quand il est séduisant, mystérieux, dangereusement envoûtant tout comme on le déteste lorsqu’il est dur, méchant ou lorsqu’il commet des meurtres crapuleux. Il est le Bad boy de nos fantasmes et le tendre derrière son masque » me confiait dernièrement une lectrice.
Si ce protagoniste célèbre traverse les époques, c’est qu’il est réellement immortel. De Nosferatu à Dracula, de Lestat à Edward, de Angel à Fairuka, il y a matière à survivre pour encore des décennies. Puisse-t-il prouver aux récalcitrants qu’ils sont importants dans la littérature et qu’ils ont un rôle sérieux à jouer dans l’avenir de notre monde imaginaire.
En prime, je vous offre, ci-bas, un voyage au cœur de mes meilleures lectures vampiriques :
– Insatiable de Meg Cabot
– Journal d’un vampire de L.J. Smith
– La communauté du sud de Charlaine Harris
– Le livre perdu des sortilèges de Déborah Harkness
– Twilight de Stephanie Meyer
– Vampire kisses de Ellen Schrciber