Samedi 17 novembre, fin de semaine du Salon du livre, je me suis rendue à Montréal alors que l’événement battait son plein. Sur place j’ai rencontré Marie Potvin, la très populaire auteure de romance aux Éditions Numériklivres notamment pour sa série « Les Héros, ça s’trompe jamais », mais également pour ses comédies de la collection « Roman de fille » dont « La Naufragée urbaine », son plus récent titre.

Sourire aux lèvres, Marie déambulait au paradis de l’auteure, entourée d’un univers de mots et de ses amoureux, tous rassemblé à la place Bonaventure.

Qu’est-ce qui l’avait davantage attiré au Salon ? 

« Étant moi-même auteure, j’ai inévitablement tissé des liens avec plusieurs écrivains québécois qui présentent leur roman. Le Salon est pour moi une fête, une journée où j’entre dans l’univers littéraire sans modération! C’est un moment privilégié de retrouvailles avec des amis. »

Il est évident que Marie y était dans son élément. Au-devant de ses chaleureuses rencontres, bises et brèves causeries, un petit 5 à 7 était attendu fébrilement par plusieurs auteurs qui allaient pour l’occasion renouer contact ou renforcer les rencontres que l’univers des réseaux sociaux leur avait ouvertes.

En faisant le tour des kiosques aujourd’hui, as-tu senti qu’il y avait une bonne visibilité des livres immatériels ? 

« Il y avait quelques kiosques qui présentaient le “numérique”, mais je n’ai pas vu de déploiement spectaculaire sur la question. Phénomène que j’expliquerais par le fait que le numérique se promeut davantage dans son milieu naturel: Internet »

Penses-tu que la présence des éditeurs 100% numériques au SLM est absolument nécessaire ? 

 « Je pense que les éditeurs numériques ont avantage à s’y créer une vitrine et saisir l’occasion pour inviter les gens à mieux comprendre leur produit. Au lieu de signer des dédicaces (on m’a souvent posé la question! rires!), faire des démonstrations, informer sur la simplicité du téléchargement, etc. Comme dans tout ce qui est nouveau, la meilleure publicité passe par l’information et la familiarisation. »

Effectivement, la lecture numérique est loin d’avoir atteint son apogée, l’évolution est très lente. Pour l’instant, le Québec est encore « frileux » devant l’appareil à démystifier et la compatibilité des différents formats offerts qui s’apparente davantage à un casse-tête pour plusieurs. Une fois que cette étape sera franchie, le format prendra assurément un envole plus puissant.

Comme tu parles de dédicaces, as-tu hâte qu’une personne crée une application qui permettrait aisément d’en faire pour l’auteur numérique ? 

« Je ne me suis pas vraiment arrêtée à cette question! Et pourquoi pas? »

Avant de terminer l’entrevue, avec toutes ces belles rencontres, as-tu pris le temps de faire des achats ? Si oui, lesquels ? 

« Oui! “Partir pour oublier un salaud” de Sandra Lane, le tome I de “Averia” de Patrice Cazeault, “Kiam Tasgall” de Nadine Bertholet, et j’ai pu mettre la main sur le tome II de “Blanc maculé d’une Ombre” de Catherine Bourgault auquel j’ai participé à la direction littéraire (j’en suis très fière d’ailleurs!). »

Je remercie Marie pour cette agréable rencontre, je lui souhaite bonne chance dans ses projets futurs aussi nombreux que prometteurs et je vous souligne que la suite de la série « Les Héros, ça s’trompe jamais » est maintenant disponible. Et surtout, soyez alerte, car Marie Potvin est une auteure prolifique à surveiller. 😉

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