Titre: Le Gouffre

Auteur: Marc-André Pilon

Maison d’édition: Éditions Hurtubise

Genre: jeunesse, horreur

Résumé:

Dans un monde désertique et brûlant où a eu lieu le Cataclysme, de petites communautés tentent de survivre. Pour sa part, Aleksuan ne peut s’empêcher de rêver à une vie meilleure. Mais un jour, son village est brutalement attaqué par un groupe de mercenaires. Capturé, l’adolescent est forcé de devenir un guerrier à son tour.

Sous les ordres de leur chef, Alek et ses nouveaux compagnons devront récupérer un précieux minerai qui se trouve au fond d’une étrange crevasse. Cependant, tous ceux qui s’y sont aventurés n’en sont jamais revenus. Cachée dans l’obscurité, une créature guette les intrus…

Une fois dans le gouffre, Alek survivra-t-il à ce qui l’attend ?

Avis de lecture:

Bien qu’il y ait une mise en situation, l’auteur ne perd pas de temps à tourner en rond. On est rapidement plongé dans la nouvelle réalité du personnage principal. C’est assez surprenant. J’avoue avoir marqué un temps d’arrêt dans ma lecture quand j’ai réalisé la tangente que l’histoire prenait. Je ne m’y attendais pas du tout et j’ai vraiment apprécié être déstabilisée ainsi dès le départ.

J’ai cependant trouvé que c’était long avant d’enfin rejoindre le fameux gouffre. Toutefois, je dois admettre que Marc-André a le don de rendre l’attente efficace. On a justement très hâte d’y arriver ! Tout le passage dans le gouffre est une suite de péripéties, de suspense et de surprises. J’aime beaucoup le côté sombre de l’histoire, parsemée par moments de lumière avec certains retours en arrière. Sans entrer trop dans les détails, ça permet de comprendre l’environnement dans lequel évoluent les personnages. 

D’ailleurs, j’adore chacun d’entre eux, en raison de leur passé, leur complexité, leurs personnalités. Chacun joue un rôle et apporte une nouvelle dimension à l’histoire, en particulier Chaman qui nous permet de mieux saisir leurs croyances et Zooma qui laisse entrevoir l’effet du programme sur les jeunes. 

Ce programme, Okunet, est un des éléments surprenants de ce roman. Je ne révélerai rien dans ma chronique, afin de ne rien divulgâcher, mais quelle originalité! En fait, j’ai trouvé l’ensemble de l’œuvre originale et c’est probablement la raison principale qui m’a autant fait aimer ma lecture. 

La fin m’a cependant un peu laissée sur ma faim, mais c’est parce que je suis quelqu’un qui préfère savoir ce qui va se passer dans le « après » plutôt que de devoir me l’imaginer. C’est donc une vision très personnelle. En même temps, j’aime m’imaginer Marc-André en train d’écrire soit une suite ou un « spin-off » de ce roman… 

Merci aux Éditions Hurtubise pour le service de presse. 

 

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