Bien que je n’ai jamais compris pourquoi, j’ai toujours éprouvé un sentiment d’apaisement lorsque je lis un roman horrifique. Étrange, n’est-ce pas ? Je le sais bien ! Mais cela n’empêche pas ce phénomène : ce genre littéraire me procure un moment de relaxation. Aujourd’hui, j’ai alors eu cette idée : vous présentez des psychopathes dont j’ai apprécié la compagnie !
Au travers ces titres, vous retrouverez alors des tueurs en série, des sociopathes ainsi que des psychopathes. Ce qu’ils ont en commun : une psychologie qui m’attire et qui m’intrigue au plus haut point. Mais je tiens à vous avertir : ce seront principalement des romans pour public averti. Dans tous les titres que je vous fournirai, un psychopathe sera présent. À vous simplement de découvrir de qui il s’agit et de quel façon l’est-il. ~
1. Barbe Bleue de Steve Laflamme
« Mais je dois dire que c’est vraiment la conception du livre en tant que tel qui a su encore plus me conquérir. J’apprécie énormément les thrillers, mais j’aime encore plus lorsque des phénomènes que l’on ne s’explique pas arrivent et que l’on possède les morceaux du puzzle qu’à la toute fin. Lorsqu’on arrive à nous raconter une deuxième histoire avec la même, c’est la preuve marquante que l’auteur a réussi son coup. Et ici, c’est ce qui est arrivé. Mais de plus, l’auteur arrive à nous déjouer et revirer complètement l’histoire de sorte de nous laisser bouche bée. On ne s’attend pas à ça, et surtout, cela nous fait nous questionner encore plus. »
2. Bouche Cousue de Marilou Addison
« Au final, j’ai adoré ma lecture complète du livre. Mais je dois vous avouer que lorsque j’ai découvert LE secret, c’est là que j’ai eu la certitude que je n’avais pas regrettée de l’avoir lu. Car lorsque vous finissez par découvrir ce que cache réellement cette Béatrice Ross, c’est l’entièreté du livre qui se modifie dans votre tête. Les casse-têtes se placent un à un, apportant une vision différente de la première lecture. Ainsi, des passages « basiques » du roman deviennent plus surprenants. Après avoir découvert ce secret, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser aux personnages de Charlie, d’Henri, et même de sa mère. Je peux vous dire que lorsque je repensais aux supplices que subissait Charlie ou même à l’attention particulière d’Henri pour Béatrice, je n’avais plus du tout la même perspective ! Et c’est ce que j’ai le plus aimé, cette « deuxième » vision du même roman. »
3. Les fils d’Adam de David Bédard
« Je sais que ce roman est la première œuvre horrifique de l’auteur. Et pourtant, je n’en ai pas eu l’impression lors de ma lecture. Au contraire, j’ai eu le sentiment qu’il avait toujours écrit de ce style. Sincèrement, même si j’aime les romans d’horreur j’ai toujours eu de la difficulté à en trouver à mon goût. Soit ils sont trop dans le gore, soit ils ne le sont pas assez et ils me donnent l’impression de jouer à la surface. Dans le cas de Les fils d’Adam, je l’ai trouvé bien dosé. Il n’y a pas que des scènes sanglantes. Mais quand elles sont présentes; attachez bien votre cœur. »
4. Dans l’ombre de Zachary, tome 3 de Cynthia Havendean
« Très honnêtement, je trouve que Cynthia possède un talent fou pour réussir à s’intégrer dans les pensées les plus intimes de ces personnages et nous faire ressentir leur folie respective. En nous permettant de comparer celle de Zachary à celle d’autres personnages, on arrive à réaliser les différences caractéristiques. Ainsi, de découvrir ce qui diffère d’un sociopathe à un psychopathe a vraiment été intéressant et intrigant. Pour ceux qui, comme moi, s’intéressent à ce genre de subtilité et de psychologie, les romans sombres de Cynthia sont plaisants particulièrement pour ces petites subtilités-là. »
5. Dans l’ombre de Clarisse de Madeleine Robitaille
« Malgré le côté horrifique du roman, j’ai malgré tout été heureux de retrouver les mœurs d’une autre époque et d’une autre culture à travers les pensées et le comportement de Clarisse. De découvrir que sa folie était « conduite » par son éducation reçue par sa mère a été un élément que j’ai réellement adoré. Encore une fois, l’auteure m’a semblé installer celle-ci pour bien montrer les différences culturelles qui peuvent faire sur une éducation. Et du même cas, elle montre à quel point la culture peut parfois faire de profondes blessures chez les gens. »