[Cette critique est tirée de l’article La romance en trois temps : fillettes, demoiselles et dames]

Le Pélican par Odette Leclerc / Éditions Kody Blue

Alexandrine, une jeune femme propriétaire d’une boutique médiévale et grande passionnée des chevaux, décide de donner un nouveau tournant à sa vie amoureuse. Avec une relation fade qui se termine, elle se questionne sur la façon de reconnaître l’amour véritable. Conseillée par sa tante et inspirée par un couple de sa connaissance, elle décide de choisir intérieurement un « signe » qui pourra se révéler à elle lorsque son chevalier des temps modernes se présentera. D’ici là, elle devra écouter les « messages de la vie » afin d’être guidé vers cet idéal sans se laisser détourner par l’attirance superficielle. Au-delà de cette quête amoureuse, Alexandrine est déterminée à sauver Aladin, un cheval dont la propriétaire est décédée, qui risque de tomber entre les mains d’un dresseur cruel. Jusqu’où ira-t-elle afin de préserver cette bête des traitements drastiques qui l’attendent?

Il s’agit du premier roman de l’auteure, Odette Leclerc, qui a par la même occasion démarré sa propre maison d’édition. Ce titre est léger, doté d’une petite touche d’humour et de quelques idées originales qui baignent dans un univers de personnages candides. En le bouquinant, les jeunes lectrices pourront rêver à leur idéal amoureux tout en ayant un regain d’espoir et de confiance en la vie qui se dessine tranquillement pour elles. Dans certaines parties du texte, surtout dans le discours du personnage de Lili, la tante d’Alexandrine, elles y retrouveront davantage une note de réflexion qui ne saurait faire de mal à cet âge. Malgré quelques maladresses dans l’écrit, je pense que ce titre saura plaire puisqu’il est « mignon, tout plein »

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