En cette journée mondiale du théâtre, j’ai choisi de vous inciter à vous ouvrir aux spectacles si ce n’est déjà fait, et à vous choisir une pièce qui saura vous emballer! Est-ce utile de vous dire que cet art très ancien (pour les intéressés, un petit lien simple sur Wikipédia pour un saut dans l’historique) est à la disposition de tous, pour tous les goûts et tous les âges? Il faut simplement faire le bon choix! Imaginez un instant que l’une de vos scènes cinématographiques préférées puisse s’enflammer d’émotion juste sous votre nez. Pour tous ceux qui ont déjà vécu cette belle expérience, il ne faut surtout pas hésiter à renouveler l’expérience! Comme l’Homme est d’un naturel paresseux, je vous propose donc aujourd’hui un petit panorama de ce que l’on présente pour l’heure. À la fin de cette présentation, j’ose espérer que vous aurez fait votre sélection et que vous irez réserver vos billets immédiatement. Cette simple action vous demandera quelques secondes et vous fera passer une soirée vibrante hors de votre quotidien avec votre dulcinée, votre famille ou même en solitaire! Pourquoi pas? Une rencontre fortuite durant l’entracte pourrait vous y attendre!
Personnellement, j’ai choisi la pièce Disparu (e) (s) dont je vous fais la promotion depuis un moment déjà dans ma toute nouvelle « Place au théâtre »! Ne vous en faites pas, je ne manquerai pas à mon devoir… mes petits commentaires seront livrés dans un billet subséquent. Voici la bande-annonce de la pièce pour davantage d’information, rendez-vous sur la section susmentionnée.
Au Théâtre Prospero (Montréal)
Bande annonce: Disparu (e) (s), au théâtre Prospero
Pour la jeunesse:
Je vais d’abord souligner qu’à Reims, c’est actuellement le Festival Méli’Môme, il semblerait que vous pouvez y profiter d’une belle programmation dédié aux enfants. C’est jusqu’au 6 avril, profitez-en!
Le théâtre : Les Gros becs (Québec)
Bande-annonce: Les mains dans la gravelle
La Maison Théâtre (Montréal)
Bande-annonce: Banquise
Pour les adultes:
Théâtre National de Strasbourg
Têtes rondes et têtes pointues
Au pays des Yahoo règne une situation politique difficile. Pour y remédier le tyran Ibérine imagine de diviser le peuple en deux : les bons Tchouques, aux têtes rondes et les malfaisants Tchiches, aux têtes pointues, devenus les boucs émissaires de toute la société. Pour donner toute sa force universelle et poétique à ce « conte d’horreur » de Brecht, Christophe Rauck a imaginé une mise en scène alerte, joyeuse, légère et carnavalesque. Car pour lui les « personnages sont des clowns noirs qui dansent et chantent un monde où la fin ne fait que justifier les moyens au prix du sacrifice des plus nombreux pour les intérêts des plus riches ».
Théâtre du Nouveau Monde (Montréal)
La tragédie d’un homme qui a tout perdu!
Dès le moment où il renonce à sa couronne, en léguant son pouvoir à ses deux aînées, le vieux roi Lear est sauvagement précipité dans un monde d’errance forcée, où les apparences sont trompeuses, où ceux qui jurent l’aimer le méprisent, où les justes ne peuvent survivre que déguisés en miséreux, où toute loi humaine est renversée par son contraire. Dans ce chaos hurlant tissé d’ingratitude, de rapacité, de violences inouïes, le vieux Lear se retrouve brutalement dépouillé de ses appuis, de sa dignité, de ses illusions, de sa raison. Dans la lande déserte cravachée par le vent, entouré de proscrits, Lear entreprend alors confusément de trouver le sens de sa propre existence. Toutes les grandes forces qui façonnent une vie humaine – le désir, les liens du sang, le pouvoir, l’usure du temps – Shakespeare les a mises à l’épreuve dans la plus moderne de ses tragédies.
Le Trident (Québec)
Alors que son mari, le Marquis de Sade, est emprisonné à moult reprises, Madame de Sade, épouse de l’illustre libertin, lui demeure fidèle. Autour de son absence, dans un salon du XVIIIe siècle, six femmes, incarnant chacune une vertu ou un vice, s’épanchent en conjectures sur le retour espéré du débauché personnage en quête d’absolu. L’épouse, sa mère et sa sœur, une amie d’enfance, une courtisane et une femme de chambre nous présentent des vérités qui transcendent les préjugés et nous proposent une réflexion sur les vertiges de la liberté. Un texte sensible et nuancé qui met de l’avant des dialogues enflammés où s’entremêlent la douceur de l’amour et la cruauté des coups de fouets.
Voilà ce qui complète mon clin d’oeil au théâtre à l’affiche cette semaine. Bien évidemment, je ne peux pas tout répertorier, mais n’hésitez pas à mettre quelques suggestions et / ou commentaires sur une pièce à l’affiche dans la section commentaires.
Bon spectacle! 🙂