Sonia Alain s’est fait connaître auprès du public avec son premier roman, “Le masque du gerfaut”, une romance habillement développée sur une toile historique du Moyen Âge. Poursuivant la saga de ces deux personnages enflammés, l’auteure renouvelle l’expérience littéraire avec « L’amour au temps de la guerre de Cent Ans ; Tome 1; La tourmente» qui était attendue avec impatience par plusieurs.
L’entrevue
Lorsque tu as débuté l’écriture de cette saga historique avec « Le masque du gerfaut », pensais-tu déjà que tes personnages poursuivraient leurs aventures dans « L’amour au temps de la guerre de Cent Ans » en 2 tomes?
« Lorsque j’ai écrit « Le masque du gerfaut », j’avais déjà une bonne idée pour une suite. J’avais d’ailleurs laissé une ouverture à la fin du récit pour me permettre d’élaborer plus tard.
Ce que je n’avais pas prévu en revanche, c’est qu’il me faudrait écrire cette aventure avec une nouvelle maison d’édition et sous un autre titre. Même si « L’amour au temps de la Guerre de Cent Ans » est indépendant de mon premier roman, je recommande toutefois de lire « Le masque du gerfaut » préalablement afin de mieux connaître le passé des personnages et étirer le plaisir. 🙂
L’idée des deux tomes de « L’amour au temps de la Guerre de Cent Ans » allait de soi, car j’avais plusieurs idées en tête et différentes aventures à faire vivre à mes personnages. D’ailleurs, dans le tome 2 de « L’amour au temps de la Guerre de Cent Ans », les lectrices seront quelque peu dépaysées, car elles seront transportées dans une tout autre culture… mais je ne vous en dis pas plus pour l’instant, car je vous laisse le plaisir de le découvrir en février 2013. »
Où as-tu puisé ton inspiration pour créer les personnages déterminés et obstinés d’Anne et Joffrey?
« Je me suis servie en grande partie de mon imagination et de ma façon de voir la vie.
Pour Joffrey, c’est la vision que j’avais d’un guerrier aguerri et blessé par la vie, ce qui en faisait un homme rude et intransigeant, avec des émotions vivent.
Pour Anne, il y a un peu de moi en elle. C’est aussi la vision d’une femme emplie de noblesse, mais également pourvue d’une force intérieure qui est l’apanage des femmes de cœur et d’action. »
Je sais que tu as fait un long travail de recherche afin de puiser dans cette période historique toute l’intensité du paysage médiéval de ce couple fougueux. J’ai cru remarquer dans les remerciements une note concernant le comte et la comtesse de Rougé. Cette recherche a donc été très loin… Comment as-tu été dirigé vers ces personnes et surtout qu’est-ce qu’ils t’ont permis d’éclairer?
« Lors de mes recherches, j’ai communiqué avec différentes personnes en France qui s’occupaient de lieux historiques. Je désirais être la plus exacte possible dans mes informations. Je faisais beaucoup de recherches dans des livres, mais aussi sur le Web.
Étant donné que je désirais introduire un personnage réel dans mon histoire, qui serait proche de Joffrey et d’Anne, j’ai fait différentes recherches sur les hommes ayant vécu à cette époque. Mon choix s’est arrêté sur le vicomte de Langarzeau (qui devint également vicomte de Tonquédec ultérieurement). Comme j’avais découvert des informations contradictoires à son sujet, j’ai communiqué avec ceux à qui appartenait actuellement le château de Tonquédec en Bretagne. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le château appartenait toujours au descendant de ce vicomte! Il s’agissait de la comtesse de Rougé et de son fils le comte de Rougé. Le comte de Rougé m’a fourni certaines informations et m’a donné son aval pour les péripéties que je désirais faire vivre à son ancêtre. Ce sont des gens charmants, qui m’ont d’ailleurs invitée à prendre le thé si je venais à passer par là… 🙂 »
De ce fait, tu es maintenant très informé sur cette époque, tu as donc mis sur pieds des conférences et des ateliers sur le sujet, pourrais-tu nous en parler?
« J’ai élaboré une conférence sur le Moyen Âge qui s’adresse aux adultes et qui dure environ 1h30. Je me promène dans différentes bibliothèques du Québec. J’aime partager ma passion pour le Moyen Âge avec les gens!
Pour ma conférence, j’ai fait un montage sur PowerPoint avec plusieurs images afin d’illustrer mes propos. Les gens peuvent poser des questions durant la conférence et j’essaye d’y répondre au meilleur de mes connaissances. C’est un beau voyage dans le temps! »
Le tome 2 de “L’amour au temps de la guerre de Cent Ans” sortira en février, à quoi les lectrices devront s’attendre dans cette conclusion?
« À des émotions fortes, à un choc culturel et à des rebondissements…
Les lectrices découvriront une toute nouvelle facette de Joffrey… si bien qu’elles seront confrontées dans leur certitude à son sujet. Quant à Anne, elle devra faire des choix déchirants et surtout… survivre.
Leur amour survivra-t-il? Telle est la question… »
À quoi peut-on s’attendre dans tes prochains écrits?
« J’ai un manuscrit à l’étude présentement. Il s’agit cette fois-ci d’un récit fantastique, avec un petit volet historique. Même si le style est différent, on y retrouve la même passion, des sentiments intenses et de l’aventure; bref, tout ce qui se retrouve dans mes romans actuels. Il ne me reste plus qu’à trouver un éditeur intéressé à le publier.
J’ai aussi un autre projet qui mijote dans ma tête. Il s’agit d’une nouvelle histoire qui se déroulerait à l’époque du Moyen Âge, dans les années 1100. Nous verrons bien où cela me mènera… J »
L’amour au temps de la guerre de Cent Ans
Alors que l’amour fougueux a enfin embrasé le couple que forment l’impétueuse Anne de Vallière et l’imprévisible Joffrey de Knox, la guerre dévaste la France depuis près de 9 ans. Reconnu comme un guerrier redoutable, Knox se voit requis pour commander ses soldats par le roi Philippe VI afin de défendre ses terres s’opposant ainsi à Édouard III, le souverain anglais qu’il a trahi par amour pour sa douce.
Ailleurs, Jeanne de Belleville, une Bretonne de la haute noblesse qui a tragiquement perdu son époux pour haute trahison, ne cherche que la vengeance. Cette dame est aussi du nombre des ennemis du seigneur de Knox et par le fait même de son épouse, Anne de Vallière. Jusqu’où ses sombres desseins se rendront-ils ?
Rapidement la guerre de Cent Ans s’étend dans tout le pays, l’ennemi anglais n’est plus le seul fléau auquel le peuple doit faire face puisque la peste extermine des villages entiers. Dans ce tumulte, Anne de Vallière devra se montrer forte afin de préserver son époux et ses enfants. Ces épreuves viendront-elles anéantir son avenir ou celui de ses proches?
D’abord, j’adore la page couverture, la présentation extérieure du volume est superbe ! Je le mentionne puisqu’à ma première entrevue avec Sonia Alain, je n’étais pas convaincu des « propriétés vendeuses » de la page de titre. J’avais également parlé du prologue fastidieux de son premier roman, elle m’avait alors dit que ce ne serait pas le cas pour la nouvelle saga. Je souligne donc que cette fois-ci, le prologue était bien dosé, une mise en place historique, un bref récapitulatif des événements du titre « Le masque du gerfaut » permettant aux nouvelles lectrices de suivent et aux autres de se remémorer (comment oublier!) et hop!, on saute dans l’action !
Sonia Alain est une auteure de romance historique de grand talent et une fois de plus, avec ses écrits, elle permet à son lecteur d’entrer dans cette période de grands ravages, soit celle de la guerre de Cent Ans. On sent bien que chaque détail a été travaillé avec soin que ce soit, dans les chevauchées ressenties comme harassantes ou dans la qualité des échanges entre les nobles, les paysans ou ceux de Joffrey de Knox et sa dame… Le vocabulaire riche et bien choisi permet aussi de recréer l’esprit du Moyen Âge (j’ai toutefois remarqué quelques expressions fétiches, mais rien qui n’enlève la qualité au texte). L’aspect romance est également très exploité dans ce récit ou l’on peut ressentir toute la passion et l’attraction de ces deux personnages (Joffrey et Anne) qui sont littéralement propulsées dans plusieurs dangers qui menaceront leurs vies et celles de leurs enfants. De façon générale, l’action y est soutenue et la saveur épique y est constante ! Mise à part quelques pages à mi-chemin dans le roman où l’on ressent un ralentissement parce que l’un des premiers nœuds de l’aventure est résolu (Anne est enfin libre ;-)) qui reste toutefois justifié puisqu’il est au profit de la relation intense du couple. Les romantiques aimeront assurément !
Je pense donc que Sonia Alain revient encore une fois avec une romance historique, mais avec une qualité littéraire accrue et toujours cette grande force dans la présentation de la période historique et dans l’intensité des personnages. Est-ce nécessaire de vous souligner que celui-ci m’a davantage plu ?
Si vous êtes intéressé par sa conférence (pour imprimer le Publicité Conférence La vie au Moyen Âge) ou que vous aimeriez rencontrer Sonia, voici une liste des événements à venir pour cette auteure;
- Souper-causerie le 14 février 2013 avec l’Association des Écrivains francophones d’Amérique à 18h30 (lieu à confirmer)
- Séances de signatures au Salon du livre d’Outaouais (dates et heures à confirmer)
- Conférence sur le Moyen Âge à la bibliothèque de St-Colomban le 28 mars à 19h
- Séances de signatures au Salon du livre de Québec (dates et heures à confirmer)
- Conférence sur le Moyen Âge à la bibliothèque de Beaconsfield le 17 avril à 10h
- Conférence sur le Moyen Âge à la bibliothèque de Contrecoeur le 19 septembre à 19h
MAINTENANT EN LIGNE, VOYEZ SON BLOGUE:
SONIA ALAIN – AUTEURE -> http://soniaalain.com.overblog.com/
Vous pouvez en apprendre davantage et suivre Sonia Alain sur son compte Twitter @SoniaAlain, sur Pinterest http://pinterest.com/soniaalain/ et sur sa page Facebook « L’amour au temps de la Guerre de Cent Ans » : https://www.facebook.com/pages/Lamour-au-temps-de-la-Guerre-de-Cent-Ans/302675199831694?ref=hl
Découvrez également sa page Scoop.it concernant ses 2 romans : http://www.scoop.it/t/romans-historiques