Titre: Le retour à la terre de Marie-Ève Casgrain
Auteur: Martine Labonté-Chartrand
Maison d’édition: Éditeurs réunis
Genre: chick-lit
Résumé:
Confinée dans son appartement montréalais, Marie-Ève Casgrain se morfond. Inutile de chercher longtemps la raison de son désoeuvrement : ses journées manquent de piquant. C’est alors que sa mère lui parle d’une fermette des Cantons-de-l’Est, appartenant à une vieille amie de la famille, qui s’avère vacante. Aussitôt, la jeune trentenaire se sent interpellée. Pourquoi ne pas aller s’établir là-bas et s’occuper elle-même de la terre ?
Dès qu’elle foule le sol de la campagne, elle se trouve exposée à de nouveaux visages. Certains sont sympathiques, comme Albert, son voisin, un éleveur de lamas, ou Liam, un enseignant qu’elle voit souvent faire son jogging. Mais d’autres le sont moins. C’est le cas de Destinée, une viticultrice réputée de la région, déterminée à s’emparer de la propriété où Marie-Ève vient de s’installer.
Entre ses corvées quotidiennes, sa chèvre rebelle, le charmant Albert qui lui tourne autour et ses efforts pour conserver son havre de paix, la fermière en herbe ne saura plus où donner de la tête. Elle découvrira vite que le retour à la terre n’a rien de la vision idyllique qu’elle s’en était forgée en écoutant la télé dans son logement en ville…
Avis de lecture:
Dès le départ, la couverture ne peut que nous arracher un sourire. Cette petite chèvre coquine et la femme clairement dépassée par les événements promettent toute une aventure. J’en viens tout de suite au point qui m’a un peu déçue. Le titre est « retour à la terre » et je m’attendais à découvrir une Marie-Ève qui se lance dans les travaux de ferme et de terre. Bien sûr, nous avons le droit à un épisode de tracteur, une histoire avec les poules et, surtout, n’oublions pas la chèvre ! Toutefois, je trouve que Marie-Ève n’est pas si pressée que ça de se mettre les mains dans la terre, justement. J’en aurais pris plus.
Ce que j’ai beaucoup aimé, par contre, ce sont les personnages. Marie-Ève est attachante avec son côté fonceur, mais tout de même incertain ; Judith apporte énormément de légèreté à toute l’histoire ; Liam et Albert sont des prétendants intéressants et charmants, même si la protagoniste a un problème avec l’amoureux des lamas. Moi je trouve qu’il est un incompris ! 😉 D’autres personnages secondaires gravitent autour de ce groupe et provoquent leur lot de péripéties qui ne manquent pas de faire sourire.
Le côté petit village est bien exploité et on a vraiment l’impression d’y être. C’est rafraîchissant ! On y trouve de tout : le marché, des gens qui se connaissent tous entre eux, des monsieurs curieux à la quincaillerie, des gens serviables, d’autres qui le sont moins. Un groupe parfaitement bigarré qui nous plonge encore plus dans l’atmosphère de ce village des Cantons-de-l’Est.
C’est le premier livre de Martine que je lis, mais certainement pas le dernier !
