Présente au SLM lors de mon entretien avec Monsieur Vallière, directeur des Éditions Première Chance, Catherine Bourgault venait tout juste de lancer son tome 2 de « Blanc maculé d’une ombre », je n’allais certainement pas laisser Catherine sans avoir également eu un entrevue avec elle, surtout qu’elle en était à sa première présence au Salon.
- Tu viens de terminer ta première séance de signature, comment te sens-tu ?
« Ce n’était pas ma première séance de signature. J’en ai fait plusieurs autres, dont Trois-Rivières, mais à Montréal, c’est effectivement la première fois. On m’avait dit que c’était gros, mais je ne l’avais jamais vue et WOW! C’est gros. (Rires) J’ai été impressionné par les piles de livres partout. C’est toute une fierté d’être là, avec son livre derrière une table. Les gens défilent devant nous, c’est le fun de les voir s’arrêter pour lire notre 4e de couverture, pour prendre ton livre dans leur main. »
- Qu’est-ce qui t’a amené vers les Éditions Première Chance ?
« C’est entre autre grâce aux réseaux sociaux. J’ai vu qu’une fille de mon coin publiait un roman avec eux. J’ai placoté un peu avec elle pour en savoir plus. Elle m’a expliqué le concept que je trouvais intéressant. À l’époque, je n’avais pas envie de me perdre dans une grande maison d’édition. Quel bonheur que d’appeler ta propre maison d’édition et sentir que l’on te connaît, que tu fais partie de la famille. Je ne voulais pas non plus me faire imposer un titre, me faire imposer des choses… quand on finit par ne pas aimer le résultat…
Je me suis donc présentée au lancement en question. Parfois ça clique avec quelqu’un et d’autre fois, non, mais à la première seconde ou j’ai parlé avec Sylvain, je savais que je voulais travailler avec lui. Je ne le regrette pas et maintenant, je reçois des offres! »
- Et tu n’as pas été tenté par ces offres ?
« On évalue toutes les possibilités en ce moment. Je suis entièrement satisfaite du travail des Éditions Première Chance, ils ont déjà dépassé mes attentes. On est maintenant partout en librairie, on s’enligne pour un plus gros tirage, nous verrons les retombées.
- Est-ce que tu avais envisagé l’autoédition ou les éditeurs 100 % numérique avant de choisir cette maison ?
« Non. »
- Qu’est-ce que tu conseillerais à un nouvel auteur ?
« La première des choses c’est d’avoir une bonne équipe autour de soi, les correcteurs ou d’autres auteurs. J’ai mon équipe à moi, Sylvain les offre, mais c’est des coûts supplémentaires. L’autre chose, ce serait surtout de ne pas signer n’importe quoi dans l’unique rêve d’être édité. Il faut prendre le temps de regarder nos options et surtout oser envoyer les manuscrits. Puis, il faut être réaliste parce que c’est un monde où on peut se perdre et se faire avoir aussi. »
- Offrir ton livre en format numérique était-il essentiel dans tes choix pour la publication de tes romans ?
« Quand j’ai signé avec lui, j’y tenais, ça donne du sérieux au produit. D’autant plus que je suis très active sur les réseaux. C’était aussi pour offrir une autre dimension au roman, le fait d’être disponible de l’autre côté de l’océan. J’en ai vendu à des gens en suisse! Je vais donc chercher une autre clientèle et je trouvais ça avant-gardiste. »
- Que penses-tu du livre numérique ?
« Je ne l’ai pas vraiment essayé. »
- As-tu une préférence ?
« Définitivement, le papier! »
- Après une petite tournée du Salon, pourrais-tu me dire ce que tu penses de la présence du livre numérique et si tu en vois la pertinence ?
« Jusqu’à maintenant, je n’en ai pas remarqué, mais je ne suis pas certaine que c’est pertinent. Il faudrait vraiment que ce soit bien fait pour attirer les gens parce qu’ici la clientèle est surtout papier.»
Consulter la critique du livre de son premier tome ici et pour plus de renseignements voyez son tout nouveau site www.catherinebourgault.com
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