Titre: Le cabaret
Auteur: Marylène Pion
Maison d’édition: Les Éditeurs Réunis
Genre: historique
Résumé:
1929. À la mort de son père, Ian Hughes revient s’établir à Montréal. L’homme d’affaires, exilé à New York depuis une décennie et ruiné autant par la prohibition que par la crise financière, hérite bientôt d’un ancien entrepôt de fourrures situé en plein cœur du quartier chaud du Red Light. C’est là qu’il décide d’ouvrir un cabaret. Pour y arriver, il s’associe avec Alexander Davis, un ami de longue date, et sollicite l’aide de Mme Candy, qui fait la pluie et le beau temps dans le secteur. Mais la concurrence est féroce…
Charlotte Delisle espère, elle aussi, sortir de la misère. L’ouverture du Heaven’s Club représente pour cette jeune beauté une chance inouïe de quitter la maison close de la rue Sainte-Élisabeth, où elle traîne sa désillusion et ses lourdes contraintes. Même si elle n’y décroche qu’un emploi de cigarette girl, sa ténacité pourrait lui permettre de gravir quelques échelons insoupçonnés.
Les destins de Ian et de Charlotte, deux êtres écorchés par la vie, se croiseront entre les murs enfumés du cabaret de variétés qui accueille les plus prestigieuses vedettes américaines. Alors que les spectacles et les soirées endiablées se succèdent, la réussite et – surtout – le bonheur seraient-ils enfin à leur portée ?
Avis de lecture:
Le Cabaret, c’est une véritable incursion dans les années 1920. Je ne me rappelle pas du dernier roman que j’ai lu qui parle de ce temps. Je pense même que c’était un livre anglais. Je suis donc très contente d’être tombée sur un récit qui présente le Québec tout juste après le krach de 1929. Ça montre un côté sombre de cette époque, les difficultés que les gens avaient à surmonter. J’ai beaucoup aimé que l’on suive les deux opposés : Ian, un homme d’affaires issu d’une famille riche et Charlotte, une orpheline vivant dans la misère.
D’ailleurs, les personnages sont très attachants, surtout Charlotte. L’histoire de Ian n’est pas rose pour autant et suivre son évolution est plaisant. J’avoue que j’ai un penchant pour Mme Candy qui, malgré son passé et sa principale occupation, sait montrer aux gens que ça ne la définit pas.
J’ai aimé suivre les hauts et les bas du Heaven’s Club et de tous ceux qui y sont rattachés. Avec ce roman, j’ai découvert la plume de Marylène Pion et je n’ai plus qu’une envie : la relire !